Profession de foi :

Mon premier contact avec l’ostéopathie a eu lieu en 1996. Je consultais un ostéopathe, un peu par hasard, pour des torticolis aussi violents que fréquents. A l’époque, cette discipline était peu pratiquée en France. Je n’ai pas envisagé d’en faire mon métier tout de suite.

C’est beaucoup plus tard, une fois devenue vétérinaire, que l’idée a commencé à faire son chemin.

Dans ma pratique quotidienne de vétérinaire, ce qui me plaisait le plus était la médecine interne et le nursing : chercher à comprendre d’où vient la maladie et soulager l’animal.

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J’ai donc rapidement voulu approfondir mes connaissances et m’améliorer. J’ai suivi des formations complémentaires en imagerie médicale puis en médecine interne. Je voulais acquérir de bonnes bases en allopathie avant d’élargir mon horizon de soignante.

J’ai obtenu mon CEAV de médecine en janvier 2015.

En octobre je commençais ma formation à l’IMAOV en ostéopathie. 

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Cette médecine complète très bien la pratique vétérinaire classique : elle améliore la prise en charge des patients, potentialise les traitements médicamenteux, minimise les effets secondaires et autres séquelles et dans certains cas évite le recours à la chirurgie et la prise de médicament.

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La pratique de l’ostéopathie m’apporte une satisfaction professionnelle nouvelle : je suis sûre de ne pas nuire à l’animal. C’est le premier des commandements du soignant : « primum non nocere ». Il n’y a pas d’effet secondaire à long terme pour le patient. De plus la relation avec l’animal change radicalement par rapport à une consultation allopathique : il s’agit plus d’un échange que d’une contrainte. Une relation de confiance peut s’établir. L’animal accepte le soin et y prend souvent du plaisir. Certains même me remercient à leur façon en fin de séance, par un câlin, un regard, une bourrade…Ce sont des moments uniques.

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Les relations avec les propriétaires aussi sont différentes. Les consultations étant longues, nous avons le temps d’échanger dans un but commun : le bien-être de leur compagnon.

L’ostéopathie s’est rapidement imposée à moi. J’ai eu envie de progresser, de poursuivre l’exploration de cet art passionnant.

J’ai donc choisi de m’y consacrer pleinement. J’ai ainsi opté pour exercer exclusivement en ostéopathie vétérinaire en 2020.